Hausses en accéléré

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Les transporteurs le subodoraient, l'INSEE le confirme : les hausses brutales du baril de pétrole sont répercutées plus rapidement sur les prix du carburant à la pompe que les baisses.

En cas de variation durable du cours du brut, les tarifs de vente du super plombé, du gazole et du fioul domestique s'ajustent progressivement, sur une période de six mois à un an, avant d'atteindre un prix d'équilibre. Une durée identique que le mouvement s'opère dans le sens d'une diminution ou d'une augmentation tarifaire, observent trois chercheurs de l'institut économique et statistique dans une étude publiée en avril. Néanmoins, cet ajustement « reste plus faible en valeur absolue à la baisse qu'à la hausse pendant quelques mois ». Résultat de cet écart : une perte de pouvoir d'achat pour le consommateur. Celle-ci se résorbe-t-elle à long terme ? L'étude n'a pu le démontrer. Ces différences proviennent de chaque étape de la chaîne - du pétrole brut au produit à la pompe -, mais sont plus importantes au stade de la production qu'à celui de la distribution. Un phénomène qui pourrait s'expliquer - entre autres facteurs - par un march�

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