Depuis le 15 mars, un opérateur privé autre que la SNCF peut, en théorie, accéder librement au réseau ferroviaire français dans le cadre d'un transport international de marchandises. C'est la première étape de la libéralisation du rail dans l'Union européenne qui concerne 50 000 km de voies sur les 150 000 existants. Elle doit permettre au fret ferroviaire de devenir plus compétitif, en adéquation avec la demande des industriels, en particulier pour les trafics longue distance. Et par la même occasion de reprendre à la route les parts de marché grignotées depuis une trentaine d'années. Le taux de pénétration du rail est passé de 20,1 % du fret européen en 1970 à 8,1 % en 2000. « La libéralisation des chemins de fer est vitale
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