Avec une pénurie de conducteurs qui s'estompe, un décret Gayssot «bis» qui reconnaît les spécificités de la profession en matière de durée du travail (relèvement des temps de service par le jeu des équivalences) et la programmation d'augmentations salariales « raisonnées », une phase de stabilisation des normes semble s'amorcer. C'est du moins ce que constate le cabinet juridique qui, pour la deuxième année consécutive, a analysé les contentieux et pratiques sociales au travers des 38 000 consultations téléphoniques délivrées l'an dernier à ses clients. Un chiffre en hausse sensible par rapport à 2001 qui dénoterait une « judiciarisation accrue de la vie des affaires du transport ». Au pénal, les affaires portées à la connaissance des juristes concernaient pour la plupart le non respect de la réglementation communautaire (temps de conduite et de repos). Au hit-parade des litiges entre employeurs et salariés, 36% portaient sur la rupture du contrat de travail et autant sur les
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