C'est du moins ce qu'a assuré, le 3 mars, le Garde des Sceaux Dominique Perben. L'aménagement de la peine de suspension de permis, ordonné par les magistrats au bénéfice de conducteurs qui font un usage professionnel de la route, doit disparaître pour les délits les plus graves : homicide ou blessures involontaires, mise en danger de la vie d'autrui, délit de fuite, alcoolémie supérieure à 0,8 g d'alcool par litre de sang ou conduite sous l'emprise de stupéfiants, récidive de délit de grande vitesse... Il restera en revanche possible d'y recourir pour certaines contraventions. Et le ministre de la Justice de citer, à titre d'exemple, l'excès de vitesse de plus de 50 km/h dès lors qu'il ne s'agit pas d'un cas de récidive, l'alcoolémie comprise entre 0,5 et 0,8 g ou encore le refus de priorité.
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