«En 2005, nous serons, selon le voeu de Bruxelles, à l'équilibre. Tous nos efforts sont tendus vers le redressement financier de l'entreprise», assure Charles Broussaud, à la tête du Sernam depuis deux ans. Ce dernier se borne à rappeler que les pertes « officielles » de 87 millions d'€en 2003 et de 41 M€ en 2004 seront respectées, selon la volonté de Bruxelles. Pour la filiale à 100% de la SNCF, le compte à rebours en vue du redressement a commencé. Sur les prix, accusé de pratiques anticoncurrentielles, l'opérateur public se veut irréprochable. «Nous avons procédé à un nettoyage des portefeuilles clients et des politiques tarifaires. Nos prix sont ceux du marché. La preuve, notre volume d'activité a baissé de 40% et notre chiffre d'affaires de 20% en 2002, de 573 M€ à 461 M€€», revendique Olivier Chenevez, secrétaire général du Sernam. Le plan de transport, révisé en 2002, s'articule autour
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