Depuis 1969, date de mise en place d'un plan routier destiné à pallier son enclavement, la Bretagne bénéficie en effet de 1 000 km de voies express sur les 6 000 qui constituent le réseau national à caractère autoroutier, actuellement gratuit, que le Gouvernement souhaiterait taxer d'ici 2005. Un projet décrié par les professionnels au nom de la compétitivité de leur région. « A la veille du déplacement du centre de gravité démographique vers l'Europe de l'Est, il est vital que l'économie bretonne ne s'isole pas », soutient TLF Ouest. La Fédération des entreprises de transport et logistique de France a donc alerté les pouvoirs publics sur les conséquences d'une telle hausse de la fiscalité pour les activités routières et ses 28 800 salariés, mais aussi pour le secteur agroalimentaire. « Au total, 60 000 emplois directs et 120 000 indirects seraient concernés », souligne-t-elle. La représentation bretonne de la FNTR (Fédération nationale des transports routiers) n'est pas en rest
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