Cette libéralisation, qui concerne 50 000 km de voies, vise à relancer l'acheminement des marchandises par rail. Elle ne constitue pas une grande révolution pour certains pays comme l'Allemagne où plus de 200 entreprises ferroviaires ont déjà pris 6 % des parts de marché du réseau de la Deutsche Bahn. Elle suscite en revanche quelque inquiétude en France où on a préféré attendre le 15 mars pour ouvrir les lignes à des opérateurs autres que la SNCF. Les syndicats de cheminots, qui craignent de voir apparaître des formes de « dumping social » et des risques de dégradation en matière de sécurité, ont d'ailleurs appelé à une grève nationale le 18 mars.
L'Hexagone n'est de toute façon « pas en mesure de se conformer en totalité au premier paquet ferroviaire », déplore pour sa part l'Association des utilisateurs de transports de fret (AUTF). Le décret de transposition en droit français vient seulement de paraître au Journal Officiel (8/03) et sa
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