Pour enrayer les conflits

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A la SNCF, le mouvement social devrait entraîner, pour la seule journée du 13 mai, une perte globale de 60 millions d'euros de recettes « soit l'équivalent de 30 locomotives fret », a déclaré le président Louis Gallois le 12 mai.

Ce qui ne risque pas d'arranger les affaires de la compagnie ferroviaire française, qui a déjà connu au 1er trimestre un « retard de recettes par rapport au budget 2003 du fait de la conjoncture et des grèves ». Pour la branche fret notamment, les trafics sont en retrait de 3,5 % sur les trois premiers mois de l'année.

Malgré leur diminution en 2002 (L'OT 2212), les grèves continuent de pénaliser la SNCF. C'est pourquoi le débat sur la prévention des conflits a été relancé. « Le projet prévoit de nouvelles procédures de concertation pour anticiper et désamorcer les mouvements sociaux. Je veux convaincre les syndicats de cheminots que la SNCF doit être capable de régler ses problèmes de conflictualité en interne », affirme Louis Gallois. Ce dernier a, de nouveau, demandé à la CGT, Sud Rail, FO, la CFDT et la FGAAC de revoir leurs positions et de signer le protocole d'accord présenté en se

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