C'est la question posée, le 30 juin, par le commissaire européenne aux Transports Loyola de Palacio. Laquelle présentait un rapport piloté par l'un de ces prédécesseurs, Karel Van Miert, au sein d'un groupe d'experts de Bruxelles. Des travaux qui concluent à la nécessité de mener à bien d'ici 2010 les 14 projets retenus lors des sommets européens d'Essen (1994) et de Dublin (1996) - seuls trois l'ont été pour l'heure - et de démarrer 22 nouveaux chantiers. Dix-huit d'entre eux - dont la construction de la ligne ferroviaire Lyon-Turin, d'un tunnel au Col du Brenner entre l'Italie et l'Autriche ou encore celle d'un pont sur le détroit de Messine (Italie) - devront être terminés à l'horizon 2020, préconisent les experts. S'y ajoutent 4 projets (dont une liaison fret à grande capacité à travers les Pyrénées) qui, bien que prioritaires, ne pourraient pas être entamés avant cette date. Pour financer ce programme, Loyola de Palacio a incité les Etats membres à rehausser le
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