La Fédération des entreprises de transport et logistique de France déplore dans un courrier adressé, le 2 juin, au ministre des Transports Gilles de Robien « que les autorités du premier partenaire économique de la France ne soient toujours pas en capacité d'informer les transporteurs sur les procédures opérationnelles ». A moins de deux mois de l'entrée en vigueur du dispositif, le nombre d'OBU (on board unit, unités embarquées qui permettent le paiement électronique du péage) ne couvre que 20 % des besoins. Et seuls les garages allemands sont, pour le moment, en mesure d'installer ces équipements à bord des véhicules. Des entraves qui « constituent des pratiques discriminatoires à l'encontre des entreprises françaises », estime TLF. Un manque d'organisation que d'autres fédérations européennes dénoncent déjà depuis plusieurs mois. Ainsi la Britannique Freight Transport Association avait averti ses membres que seuls 140 000 OBU sur les 750 000 nécessaires seraient di
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