Les constructeurs jouent les bonnes fées

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Modeste, comparé aux grands marchés européens, la Roumanie n'est pas pourtant pas ignorée des constructeurs de véhicules industriels qui, faute de vendre beaucoup de matériels, fournissent de précieux services.

En 2002, 4 243 véhicules utilitaires neufs de plus de 3,5 tonnes ont été immatriculés en Roumanie : 1 558 dans la tranche 3,5 t à 6 t, 885 dans la catégorie 6 t à 18 t et 1 800 pour les plus de 18 t. Le constructeur local, Roman, qui contrôlait près de 100 % du marché en 1989, n'a vendu que 189 poids lourds l'année dernière. De quelque 30 000 unités avant la chute de Ceaucescu, sa production annuelle est d'ailleurs tombée à 451. Sa clientèle se limitant désormais à quelques sociétés d'Etat oeuvrant en transport local. Plusieurs dizaines de milliers de vieux Roman sont encore en circulation. Ce qui représente une cible potentielle intéressante pour les grandes marques occidentales qui tiennent déjà la vedette sur les routes roumaines. Premier sur le marché des plus de 18 t, Volvo a immatriculé, en 2002, 527 véhicules dont 445 FH12 (essentiellement des 420 ch). Il est suivi par Iveco (318 unités vendues dont 287 E

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