A l'instar de Michel Bouvard, vice-président de la Commission des finances de l'Assemblée nationale, la soixantaine de députés présents dans l'hémicycle le 20 mai ont accueilli favorablement la proposition du ministre des Transports. Seuls une poignée d'entre eux se sont inquiétés de ses conséquences pour les entreprises routières. Sauf imprévu, les sénateurs devraient relayer le mouvement, le 3 juin, lors de la seconde partie du débat parlementaire sur les transports. Gilles de Robien, qui entendait tester cette piste de financement auprès de la représentation nationale, n'a pas été déçu. Et la taxe kilométrique semble bel et bien dans les starting-blocks, même si sa mise en oeuvre n'est pas attendue « au mieux » avant 2006. Déjà, Bercy s'activerait à en étudier les modalités. « Avec pour objectif de ne pas entraver la compétitivité des transporteurs hexagonaux », affirme le ministre qui pose deux conditions à l'instauration de la redevance. Deux préalab
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