«Aujourd'hui, les syndicats font descendre dans la rue les salariés détenteurs d'avantages exorbitants par rapport au salarié moyen du secteur privé. Depuis des décennies, l'action syndicale a favorisé et même instillé des niches sociales sous couvert, par exemple, de la défense du service public. Citons le cas des cheminots. Pour équilibrer le seul budget de fonctionnement de la SNCF qui s'élève à un peu moins de 20 milliards, l'Etat verse chaque année une subvention d'équilibre de l'ordre de 12 milliards, soit environ 500 € par citoyen qui a la chance de payer des impôts. Malgré cela, les cheminots continuent à être la corporation qui fait le plus grève en France avec l'un des horaires hebdomadaires les plus faibles de la Nation.
La situation économique de leur entreprise devrait les inciter à plus de modération et développer chez eux un sentiment de profon
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