Pour être attractif et donc viable économiquement, le ferroutage doit pouvoir concurrencer la route aussi bien en terme de rapidité qu'en termes de coûts d'exploitation. La qualité, le respect des engagements et la pertinence économique par une recherche de productivité sont alors des conditions essentielles pour envisager une politique efficace en faveur de cette technique. Un débat récurrent alors que les conditions actuelles n'ont jamais été aussi favorables : extension de l'Union européenne vers l'Est offrant des distances plus longues, congestion de certains axes routiers, mise en oeuvre de politiques de développement durable, et surtout, ouverture du fret ferroviaire international. Un second souffle pour le combiné rail-route ? A moyen terme sans doute. Pour l'heure, la présentation du nouveau régime d'aides et les perspectives d'augmentations de leurs fournisseurs SNCF et RFF, provoquent inquiétude et doute dans les rangs des transporteurs-clients et opérateurs. La crise couve.
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