En transport international, le pavillon français était équilibré en 1990 (50 % de parts de marché) ; en 2003 il détiendra sans doute moins de 30 %. En cabotage, autre indicateur de compétitivité, la situation était également équilibrée en 1996 ; en 2003 nous allons approcher la barre des 10 % de parts de marchés. Ces deux indicateurs montrent à quel point la performance du pavillon français s'est affaiblie. Les facteurs explicatifs sont nombreux, mais les deux principaux sont liés aux charges fiscales et au coût social. La comparaison de la France avec d'autres grandes zones économiques en matière de poids fiscal global est éloquente. La France occupe le peloton de tête de la fiscalité. Dès lors, si on ajoute les coûts sociaux, il n'est pas étonnant que le transport français ne soit plus performant.
La professi
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