Des carnets de commandes en baisse. Une trésorerie qui va se dégrader. Et un niveau d'immatriculations de poids lourds qui devrait reculer d'environ 10 %. Les experts de BNP Paribas et de l'Observatoire du véhicule industriel (OVI) ne sont guère enthousiastes pour 2003. « Dans les prochains mois, on peut envisager un léger ralentissement de la croissance provoqué par la hausse des défaillances d'entreprises et l'accélération de l'inflation due à la hausse des prix de l'énergie », explique Vincent Becquey, responsable des études économiques à l'OVI. De plus, les prévisions d'exportation ne sont pas très bonnes. Dans un tel environnement, le marché du transport routier ressemblera en 2003 à celui de 2002 : morose. L'an passé, selon les données du SES (ministère des Transports), les trafics nationaux en compte d'autrui ont baissé de 1 %. A l'international, le repli est plus sévère encore à - 11 % (- 4 % en 2001). Cette tendance va se poursuivre : « le redémarrage espéré en France pour 2002 ne s'est pas produit et n'est plus attendu pour le début 2003, tout au plus au cours de l'année », prédisent les experts. Un sursaut pourrait interve
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