L'abandon de créance offre la possibilité à une entreprise de renoncer à une créance qu'elle possède sur une autre entreprise. Il peut être considéré comme une perte lorsqu'il est consenti dans l'intérêt de l'entreprise créancière et que, bien entendu, la créance figure à l'actif de cette dernière. A l'inverse, il engendre chez l'entreprise bénéficiaire un profit égal au montant de la remise de la dette figurant au passif du bilan.
Pour qu'il soit valable, l'abandon de créance doit réunir deux éléments. Le premier est matériel. Il implique, d'une part, l'enregistrement préalable en comptabilité d'une créance pour un montant déterminé par l'entreprise créancière et d'une dette d'égal montant par l'entreprise débitrice, d'autre part, la comptabilisation par l'entreprise qui consent l'abandon, d'une perte correspondant au montant de la créance abandonnée ainsi que la constatation d'un profit à concurrence du mont
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?