Cette somme correspond à 67 infractions pour dépassements horaires, constatées lors d'un contrôle de l'inspection du travail en novembre 1999. Sur 68 personnes employées par Cohuau, 20 avaient cumulé des heures supplémentaires non payées, parmi lesquelles plus de 505 h auraient dû être majorées à 50 % et 68 h à 26 %. Face à cette atteinte aux droits des salariés, le syndicat CFDT Transports Sarthe-Mayenne s'est porté partie civile. Cité à comparaître le 8 janvier 2002 devant le tribunal de police du Mans, Daniel Cohuau ne s'est pas présenté à l'audience. Selon le quotidien Ouest France, il aurait avoué lors du contrôle ne pas compter les heures de ses conducteurs, ne disposant pas de lecteurs de disques. « Les chauffeurs récupéraient approximativement en leur faveur ou leur défaveur », a précisé le chef d'entreprise. « Dans cette affaire, on est à la limite de la qualification pénale de travail dissimulé », a pour sa part observé Eudes de M
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