Ce jugement intervient un mois et demi après la mise en redressement de sa maison mère, la holding STR Aubry (L'OT 2196/97). Aubry CR bénéficie d'une poursuite d'activité jusqu'au 14 février. « Mais l'entreprise devrait, réellement, s'arrêter le 31 janvier et les premiers licenciements seront effectués », précise Alain Dubreucq, directeur des ressources humaines. Jacques Simon, P-dg depuis février 2001, comptait pourtant sur une recapitalisation du groupe. Des négociations avec un repreneur nord-africain étaient en bonne voie d'aboutir. Mais le projet, qui devait préserver 85 à 90 % des emplois, a finalement été abandonné le 14 janvier. Seule, Aubry CR ne pouvait plus faire face à des difficultés financières trop lourdes accumulées depuis 3 ans. « Le manque de trésorerie ne nous permettait pas de garantir les salaires de janvier », souligne Alain Dubreucq. La liquidation, devenue inévitable, de la société bourguignonne frappe 199 salariés dont
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