L'ultime réunion du groupe technique chargé de réécrire le décret « 35 h » s'est soldée, le 1er février, par un constat d'échec. L'écart entre les positions affichées par les fédérations patronales et certains syndicats de salariés semble même s'accentuer. La CGT, FO, CFTC et FNCR (Fédération nationale des chauffeurs routiers) font bloc et refusent toute dérogation. Selon eux, « réinstaurer des heures d'équivalence, une durée hebdomadaire de 56 heures et supprimer un grand nombre de repos compensateurs » équivaudrait à « un retour en arrière de près de 20 ans ». Ils appellent leurs adhérents à se mobiliser « contre tout projet de déréglementation sociale » et évoquent une action de blocage des raffineries pétrolières. Une menace à laquelle la CFDT ne s'associe pas. Elle maint
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