L'embargo frappant la viande et les produits laitiers français est levé partiellement par la Commission européenne le 3 avril, aucun cas de fièvre aphteuse n'ayant été détecté dans l'Hexagone depuis le 23 mars. L'interdiction d'expédier les animaux vivants dits sensibles (bovins, caprins, porcins et ovins) à l'étranger prend fin le 13 avril. Ainsi, la circulation du bétail sur le territoire français - proscrite depuis le 5 mars - est à nouveau autorisée sous certaines conditions sanitaires. Mais, même si le trafic national reprend progressivement, la survie de certains transporteurs d'animaux est menacée. Ces spécialistes - 300 entreprises en France - ont en effet vu leur activité chuter de 50 à 100 % en un mois. Une situation d'autant plus pénalisante qu'ils pâtissent déjà depuis octobre 2000 de la crise de la vache folle. C'est pourquoi les transporteurs de bétail réclament des mesures d'urgence. Écartés des aides attribuées à la filière bovine, ils obtiennent toutefois des assouplissements, comme le report des charges, après deux rencontres avec le ministère des Transports.
La crise de la fièvre
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