Le nom de l'industriel breton, à la tête d'un empire de 4,2 milliards d'euros, est en tout cas de plus en plus évoqué dans le cadre d'une future augmentation de capital du groupe de transport et de logistique. Contrôlé à 43,32 % par la SNCF, Geodis devrait en fin d'année annoncer des pertes financières record. Le premier semestre 2001 s'est déjà soldé par un déficit net de 58,2 millions d'euros. Dans ce contexte, Pierre Blayau, président de Geodis depuis janvier, avait clairement fait comprendre à ses principaux actionnaires (outre la SNCF, Geodis est détenu par la Salvepar à hauteur de 26,63 % et par les AGF à hauteur de 8,46 %) qu'une augmentation de capital « entre 150 et 230 millions d'euros » était inéluctable. La SNCF, qui devrait terminer l'exercice en cours sur des pertes courantes de 160 millions d'euros, ne peut assumer seule cette recapitalisation. D'autant que l'opérateur ferroviaire devrait participer au redressement du Sernam (700 MF de pertes en 2000), sa filiale messagerie que Geodis doit reprendre à hauteur de 15 %
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