Cette procédure touche ses trois filiales : CL Transports, CL Alsace et JPV, soit un effectif total de 425 salariés. « Nous avons, en 2002, changé de commissaire aux comptes. Or, ce dernier a remis en cause certaines données comptables, explique Christophe Coquelle, directeur général. Il a refusé de valider les bilans de nos sociétés et de présenter les renouvellements de nos licences communautaires de transport ». Mais sans la totalité de ses autorisations, Coquelle n'aurait pu faire tourner que la moitié de son parc. « En attendant que nos bilans soient réexaminés, nous nous sommes donc mis sous la protection du redressement judiciaire pour obtenir toutes nos licences », poursuit Christophe Coquelle. Ce dernier souhaite en outre profiter de cette procédure pour restructurer le groupe. Objectif : faire face « aux problèmes économiques (hausses des coûts sociaux et du gazole) apparus depuis quelques mois et qui ont entraîné une baisse de notre rentabili
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