Une période d'observation d'un mois lui a été accordée, au terme de laquelle il se verra proposer un plan de continuation ou de cession. « Deux candidats à la reprise se sont pour l'instant déclarés », indique René Lamort De Gail, P-dg et actionnaire majoritaire de Erhel Hydris. Arrivé en novembre 2000 pour redresser les comptes de l'industriel dijonnais (133 salariés), René Lamort De Gail a découvert une société « au bord de la banqueroute financière ». Laquelle a clôturé son exercice 2000 sur une perte nette de 22 MF pour un chiffre d'affaires de 155 MF. « L'entreprise s'est concentrée de façon exclusive sur le lancement d'Eris, un matériel révolutionnaire qui a nécessité un investissement de 24 MF réparti sur trois ans », analyse René Lamort De Gail. Ce produit, qui aurait dû voir le jour en janvier 2000, n'est toujours pas commercialisé. Autre coup dur : Erhel Hydris, qui réalise 25 % de son chiffre d'affaires annuel à l'international, a enregistré les défections d
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