L'activité est presque totalement paralysée : 80 % du personnel (conducteurs et administratifs) ont stoppé le travail à Gennevilliers (siège social), 100 % à Saint-Ouen et 95 % à Aubervilliers. Ce qui représenterait au total une centaine de personnes selon les forces de police. Les grévistes réclament une revalorisation générale des salaires de 3 %, le rétablissement des augmentations liées aux performances pour les bas salaires et le maintien de la prime de vacances de 245 euros que la direction de l'entreprise souhaiterait réduire à 137 euros cette année. Ils demandent également l'amélioration des conditions de travail qui se seraient fortement détériorées ces derniers mois. « Certains salariés font face à d'importantes pressions qui vont même parfois jusqu'au harcèlement. Nous sommes aussi inquiets du fait que FedEx ait de plus en plus recours à la sous-traitance. Ce qui risque de menacer des emplois fixes », témoigne Sandrine Guedal, délégué syndical FO. «
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