L'affaire est portée devant le Tribunal de Grande Instance de Paris. Réunis au sein de l'OTRE (Organisation des transporteurs routiers européens), les quatorze syndicats défendus par leur avocat Maître Grignon-Dumoulin disent vouloir « laver leur honneur » face aux attaques portées par la FNTR. « Nous sommes présentés comme des scissionnaires alors que nous avons été purement et simplement rejetés par la fédération que nous avons contribué à fonder » souligne Jean-Pierre Morlin, porte parole des « exclus » et président de l'OTRE. « En rétablissant la vérité, nous souhaitons démontrer que la division n'est pas de notre fait ». Les syndicats reprochent également à la FNTR les modalités de leur exclusion. Avec cette décision « brutale et unilatérale, elle n'a ni respecté le principe général des droits de la défense qui suppose que l'on ne puisse exclure un membre sans l'avoir au moins entendu préal
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