L’ABANDON DES GARES-BOIS

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Les flux massifs de bois après la tempête de 1999 devaient replacer le ferroviaire comme bon second parmi les modes de transports. Mais la théorie n’a pas été suivie des faits : les nouvelles gares-bois n’ont pas été utilisées.

À la gare-bois de Bugeat (19), plus aucun train ne passe depuis quelques années. La végétation reprend peu à peu ses droits. Cette situation est révélatrice de l’abandon du rail dans le transport du bois. Elle avait pourtant été inaugurée en grande pompe le 11 octobre 2001, en présence de tous les élus locaux du Limousin. Financée par le contribuable, l’investissement global consacré àsa construction atteignait à l’époque 15,5 millions de francs. Elle devait servir à acheminer le bois tombé lors de la tempête de 1999. « En s’appuyant sur cette perspective et compte tenu de la production de la forêt limousine à l’horizon 2005, le potentiel en bois mobilisable sur Bugeat-Viam, est évalué à un train entier par jour », écrivait l’hebdomadaire L’Essor du Limousin, dans son numéro du 19/10/2001. Mais moins de cinq trains sont partis depuis sa création en tout et pour tout. « 

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