La baisse d'activité pendant la période estivale n'est pas la seule explication à ce faible trafic. En juillet, le Fréjus a, en effet, lui, accueilli 4 200 passages quotidiens de camions, soit seulement 300 de moins que pendant la fermeture du tunnel voisin. « Avant l'accident de 1999, nous empruntions exclusivement le Mont-Blanc. Aujourd'hui, la complexité du système d'alternat et les nombreuses restrictions de circulation (poids et dimensions) en vigueur là bas nous poussent à utiliser le Fréjus », explique Roland Gélin, P-dg des Transports Gélin (35) dont 80 véhicules relient l'Italie chaque semaine.
« Le Mont-Blanc n'est ouvert que 20 minutes toutes les deux heures. Les conducteurs qui viennent de Paris ou du Nord doivent jongler avec les temps de conduite et les plages horaires autorisées pour circuler dans le tunnel. S'ils arrivent avec 5 minutes de retard, ils sont forcés d'attendre 1 h 40 pour passer. Seuls les transporteurs locaux, comme nous, parvienn
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