« Dans le contexte socio-économique, la profession ne peut se permettre de faire des folies, » affirme René Petit, président de la FNTR (Fédération nationale des transporteurs routiers). Deux jours auparavant, le sujet avait été évoqué, au titre des questions diverses, lors de la réunion de la commission paritaire consacrée aux revalorisations salariales. « Notre position demeure plus que réservée quant à la mise en oeuvre d'une mesure conventionnelle qui aura un impact direct sur la politique de rémunération des entreprises » explique Philippe Choutet, délégué général de l'UFT. Le 20 septembre, les négociateurs patronaux ont proposé l'actualisation des barèmes conventionnels « grands routiers » sur la base des dispositions du décret Gayssot bis. « C'est une simple évolution technique qui résulte du passage du coefficient multiplicateur à 200 h de 214,50 à 215,50. Nous ne sommes pas tenus
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