Ce texte a relancé les discussions sur l'amélioration du bien-être des animaux pendant leur acheminement et les moyens de protection contre les épizooties. Était au coeur du débat le projet de résolution du Parlement européen (adopté en octobre 2001), qui vise à limiter à 8 h ou 500 km par jour le transport de bétail. L'Allemagne y est favorable, tout comme les Pays-Bas. La France et l'Espagne ont, elles, exprimé des réticences quant aux répercussions économiques de nouvelles contraintes. « En adoptant des mesures qui nous interdiraient certains marchés, les pays demandeurs risquent de s'approvisionner auprès des fournisseurs encore plus lointains qui ne sont soumis à aucune exigence particulière », a déclaré le ministre français de l'Agriculture, Hervé Gaymard.
Lors d'une réunion en juin à Paris, 120 commerçants en bestiaux et transport
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?