« Les deux sociétés sont des opérateurs de premier plan sur leurs propres marchés, mais leurs activités se chevauchent peu. L'opération ne pose donc aucun problème de concurrence grave », a conclu Bruxelles après un mois d'enquête. Stinnes (12,3 Md€ de CA) se positionne sur le créneau du transport routier et de la logistique (via sa filiale Schenker). Outre l'exploitation du réseau ferroviaire, Deutsche Bahn (détenue à 100 % par l'Etat allemand) assure, pour sa part, des transports de marchandises par le rail en Allemagne et dans d'autres Etats européens, dont la Hollande. Un pays où le feu vert de la Commission a fait des mécontents, en particulier chez les industriels. L'EVO, une association de chargeurs néerlandaise, devrait porter plainte contre la décision de Bruxelles qu'elle juge trop hâtive. Propriétaire, depuis mi-juillet, des 65,4 % que possédait E. On dans Stinnes (L'OT 2178), Deutsche Bahn vient de porter sa participation 98,58 % via une
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