C'est ce qu'a indiqué le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin le 12 septembre. Une bonne nouvelle pour les transporteurs routiers pour qui l'augmentation initialement prévue de la taxe intérieure sur les produits pétroliers aurait représenté, à la pompe, un surcoût de 1,2 centime par litre. Concoctée par le ministre des Finances, cette mesure reprenait ni plus ni moins le plan de rattrapage progressif entre la fiscalité de l'essence et celle du diesel suspendu à l'automne 2000 par Laurent Fabius, alors patron de Bercy. Elle devait financer, pour environ 400 millions d'euros, une partie du coût des allégements fiscaux prévus dans le budget (baisse de l'impôt sur le revenu et de la taxe professionnelle, compensation de la hausse du smic). Cette volte-face de Jean-Pierre Raffarin intervient alors que la plus grande incertitude pèse sur l'évolution future du prix du baril de pétrole. Un flou encore accentué par les propos tenus, le 12 septembre, par l'ancien rapporteur du Budget à l'Asse
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