Parmi les soixante mesures présentées par Loyola de Palacio, commissaire européenne aux Transports et à l'énergie, la première a pour but d'enrayer le développement de la route en Europe pour effectuer un rééquilibrage entre les modes. Aujourd'hui, la route représente 44 % des mouvements de marchandises, la mer 41 %, le rail 8 % et les voies navigables 4 %.
L'objectif de la Commission est de limiter entre 1998 et 2010 à 38 % la hausse du trafic routier. Laquelle devait atteindre 50 % selon les prévisions. Pour cela, Bruxelles s'attachera à redynamiser le rail, promouvoir les transports maritime et fluvial ainsi que l'intermodalité, pour laquelle elle a d'ailleurs mis en place un programme baptisé « Marco Polo » (qui bénéficiera de 30 millions d'euros de dotation annuelle). Par ailleurs, les taxes pesant sur les infrastructures routières pourraient être augmentées. Les transporteurs participeraient ainsi au financement de nouvelles infrastructures ferroviaires (liaison Lyon-Turin et
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