Le mythe du transfert modal

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D'ici à la fin de l'année, la Commission va publier un nouveau Livre blanc sur les transports, intitulé « Mobilité 2010 : l'heure des choix ». Ce document n'a aucune valeur contraignante. Il se contente de rappeler les axes stratégiques suivis par la Commission. Et insiste une nouvelle fois sur la nécessité d'un transfert modal de la route vers le fer.

La Commission, dans cet exercice de style périodique qu'elle s'inflige (son précédent Livre blanc sur le transport date de 1994), est partie d'un constat alarmiste : « le système de transport est au bord de l'asphyxie ; le transport doit faire face à une contradiction permanente entre une société toujours plus demandeuse de mobilité, mais en même temps une société qui ne supporte plus la congestion et son cortège d'effets secondaires que sont les nuisances environnementales, les retards et l'insécurité. » Le fait est bien connu. L'automobiliste, comme le consommateur ou le chargeur est schizophrène et il faut maintenant faire son bonheur malgré tout. « Les déséquilibres modaux se sont aggravés, notamment dans le secteur du fret, a récemment rappelé François Lamoure

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