Laquelle entend améliorer la compétitivité du rail et enrayer du même coup son déclin en allant « plus vite et plus loin » que le « premier paquet ferroviaire »*. Adopté fin 2000, ce dernier prévoit la libéralisation des seuls trafics internationaux de marchandises avec l'ouverture des 50 000 km de voies du Réseau Transeuropéen du Fret Ferroviaire en mars 2003 puis celle de la totalité des lignes internationales en 2008. La proposition de la Commission tend, elle, à donner dès 2006 la possibilité à tout opérateur ferroviaire agréé d'utiliser n'importe quel réseau, y compris à l'intérieur d'un autre pays que le sien. Une telle « libéralisation du cabotage de fret ferroviaire est pour nous totalement inacceptable », a immédiatement commenté Jean-Claude Gayssot, « saisi sur le sujet » par « les fédérations syndicales de cheminots ». Et le ministre français des Transports d'assurer : « je m'y opposerai avec force
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