Les transporteurs affinent leurs comptes

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Environ 2 % de hausse des coûts de revient, telle est l'incidence moyenne de la majoration pour travail de nuit annoncée par les transporteurs. Une augmentation qui recouvre des situations fort diverses. A quelques mois des négociations annuelles avec les chargeurs, les entreprises s'attachent à détailler les surcoûts à répercuter sur des clients qui refusent d'être logés à la même enseigne.

«U n confrère a demandé à ses conducteurs de s'engager par écrit à ne pas faire d'heures de nuit sauf exception. Or, dans notre activité, le travail nocturne est la règle », relève Pierre Bignon, directeur adjoint de Prat & Cie (63) qui opère en transport de surgelés et produits frais. Avec une amplitude qui court généralement du dimanche après midi au samedi midi, la quasi-totalité du personnel roulant (45 chauffeurs sur 48) est concernée par la majoration entrée en vigueur le 20 juillet. « Quels que soient les trafics, 20 à 25 % des heures sont effectuées entre 21 h et 6 h soit environ 50 h sur une moyenne de 200 h mensuelles », chiffre Pierre Bignon. Estimation : 5 à 6 % d'augmentation sur la masse salariale et 2 % sur le coût de re

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