A l'heure de l'élargissement européen, l'organisation déplore « qu'il suffise d'un prêt bancaire de 9 000 euros, d'un certificat de police n'attestant aucun crime majeur et de quelques semaines de formation pour réussir le certificat de capacité professionnelle (CCP) et créer une entreprise de transport totalement légale ». Selon le porte parole de l'Union Guy Willis, l'attribution du CCP - certificat mandaté par l'UE - devrait être élargi « en largeur et en profondeur ». Afin de lutter contre « les pratiques concurrentielles non viables menées par des transporteurs marginaux et sans scrupules », les membres de l'IRU exhortent aussi la Commission européenne à instaurer un Observatoire du marché du transport routier, chargé de mettre en évidence les dysfonctionnements du secteur et décider d'une action corrective. « D'autres propositions devraient être présentées à Bruxelles avant la fin de l'année », affirme Guy Willis.
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