Le principal point d'achoppement porte sur les modalités d'accès aux compensations pécuniaires et en repos. Pourtant, l'UFT a accepté d'abaisser leur seuil de déclenchement à 60 heures de travail accomplies de nuit (entre 21 heures et 6 heures) sur une période de référence d'un mois. Le volume portait initialement sur 75 heures (L'OT 2109). Comme dans le projet antérieur, les salariés accomplissant au moins deux fois par semaine un minimum de 3 heures durant la même tranche horaire pourraient également en bénéficier. Aux yeux de Philippe Choutet, délégué général de l'UFT, « cette formule souple doit permettre aux entreprises de se déterminer selon la nature de leurs activités et ainsi de couvrir une population salariée plus importante ». Mais certaines organisations syndicales ne l'entendent pas de cette oreille qui demandent l'ouverture des compensations dès la première minute des heures travaillées au cours de la période nocturne. De nouvelles
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