Lorsqu'en mai la Commission européenne approuve le versement par la SNCF d'une aide à la restructuration du Sernam (pour un montant de 2,9 MdF), l'imminence d'une cession de la filiale messagerie de l'opérateur ferroviaire à Geodis (contrôlé à 43,32 % par la SNCF) semble ne faire aucun doute. Geodis doit, selon un protocole d'accord signé le 21 avril 2000 avec sa maison mère, prendre une participation de 60 % dans le capital du Sernam pour le prix symbolique d'un euro. Au terme d'une période transitoire de quatre ans, il doit acquérir les 40 % restants. Reste au groupe de transport et de logistique à attendre la notification écrite de Bruxelles. Celle-ci n'arrivera jamais sur le bureau de Pierre Blayau, président de Geodis depuis le mois de janvier. Un coup de théâtre qui contraint les deux parties à renégocier, l'accord initial étant caduque au 30 juin. Le second sera approuvé le 21 novembre. Moins ambitieux, il prévoit que Geodis entre à hauteur de 15 % dans le capital du Sernam en janvier 2002. Il stipule certaines conditions, parmi lesquelles figure l'approbation par la SNCF d'un soutien financier de l'ord
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