Ces transporteurs, des Espagnols majoritairement et quelques Italiens, bénéficient d'une organisation plus souple grâce à des contraintes sociales moins fortes que les Français. Ce qui leur permet de proposer des prix plus compétitifs. « C'est pourquoi les sucreries font davantage appel à eux », poursuit le représentant FNTR. La très forte pression qu'exercent les chargeurs, notamment au niveau des impératifs horaires, sont de plus en plus inacceptables pour les entreprises picardes. D'autant que l'augmentation de tarifs concédée par les sucreries a été « un peu courte ». « Les transporteurs qui dédiaient auparavant jusqu'à 4 véhicules à cette activité ne mettent plus à disposition que 2 véhicules aujourd'hui », ajoute Sébastien Bouchindhomme. Ce phénomène touche également la Normandie où bon nombre des entreprises régionales ont délaissé le ramassage des betteraves pour de
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