Son contenu a été en partie dévoilé le 22 mai par la radio Europe 1, selon laquelle l'objectif de la société Autoroutes et tunnel du Mont-Blanc (ATMB), concessionnaire de la partie française de l'ouvrage savoyard, était « la rentabilité maximale, moyennant des investissements minimum en matière de sécurité ». Avocat de l'association des familles des victimes de la catastrophe, Alain Jakubowicz a enfonçé le clou en affirmant que « les éléments du dossier, les chiffres inscrits dans le procès-verbal des enquêteurs démontrent que ATMB dégageait une marge brute de 91,4 %, mais surtout que la part du budget dévolu à la sécurité était infime ».
Rémy Chardon, le président de l'ATMB, qui doit être prochainement entendu par le juge d'instruction du tribunal de Bonneville (Haute-Savoie), a estimé qu'Europe 1 fournissait des « informations pour partie erronées », mélangeant « les comptes du tun
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