La politique menée par le ministre Gilles de Robien repose en effet sur un principe : rehausser les sommes destinées à régler les chantiers déjà entamés (crédits de paiements) et faire montre de la plus grande prudence à l'égard des investissements (autorisations de programme). Cette règle s'applique à l'ensemble du budget « transports » dont les crédits de paiement (10,6 Md€) augmentent de 3,2 % par rapport à 2002 tandis que ceux dits « d'engagement » (10,8 Md€) baissent de 0,2 %. Seul le recours à des ressources extra budgétaires - 287 M€ pour le financement sur 2003 de la ligne à grande vitesse Perpignan-Figueras provenant de l'ouverture du capital d'Autoroutes du Sud de la France et une partie des dividendes versés par les sociétés d'autoroutes pour le projet de liaison ferroviaire Lyon-Turin - permet au ministère d'annoncer in fine une progression de 2,4 % des investissements. Un effort financier qui bénéficiera essentiellement au d�
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