En octobre 2012, un accident de poids lourd suivi d’un incendie provoquait la fermeture du pont Mathilde. Les pouvoirs publics en profitaient pour tenter de détourner durablement les poids lourds de Rouen. Un an plus tard, c’est le même constat que dresse Éric Deloison, administrateur FNTR à Rouen : « les entreprises de l’ouest de l’agglomération rouennaise - de transport ou non - dont les marchandises viennent de l’est de Rouen sont pénalisées par un détour de plus de 40 kilomètres, un péage autoroutier forcé, des temps de service supplémentaires et des bouchons presque tous les jours ». Une situation vécue par les transporteurs de céréales venant de Beauvais (Oise) se rendant sur le port de Rouen, premier port exportateur de céréales d’Europe.
À l’heure des bilans annuels, les transporteurs tentent de chiffrer la dégradation de leurs comptes provoquée par l’allongement des trajets et des temps de parcours ; cela équivaudrait selon eux, à 2 à
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