Rachetée en octobre 2000 par Bernard Dousset, la SBTL était déjà en difficulté suite au dépôt de bilan du groupe avicole Bourgoin (août 2000), un de ses principaux clients. Sa situation s'est encore aggravée avec la crise de la vache folle. Pour s'en sortir, la direction de l'entreprise a mis en place un plan de restructuration en novembre 2001. Les trafics les moins rentables ont été stoppés. L'effectif a été réduit de 170 à 137 salariés et la flotte est passée de 120 à 90 ensembles routiers. Ces mesures n'ont pas suffi à redresser la société qui accusait une perte d'exploitation « bien trop importante » (197 000 € en 2000 pour un CA de 9,4 M€) et de grosses difficultés de trésorerie. Pour Bernard Dousset, la seule solution était de déposer le bilan. Mais une grève paralysant les tribunaux de commerce ne lui aurait pas permis d'engager la procédure assez tôt. N'ayant pas per
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