Elle bénéficie d'une phase d'observation jusqu'au 12 février, « une période très courte », estime Thierry Rabier, P-dg de SNTS Aubry et du groupe Bréger, qui ne souhaite pas, pour l'instant, en dire plus sur l'avenir de l'entreprise. Laquelle a accusé, en 2002, un déficit de 398 000 euros pour un chiffre d'affaires de 7 millions d'euros. « Suite à des difficultés économiques, nous avons proposé de transférer les 40 conducteurs de Nogent-le-Rotrou vers le site de Montfort-le-Gesnois (72), afin de sauvegarder les emplois », explique Thierry Rabier. Étaient également prévus les licenciements de quatre mécaniciens et d'un administratif. « A l'annonce de ces mesures, le personnel a décidé de se mettre en grève », poursuit le P-dg. Du 17 au 26 janvier, les salariés ont ainsi bloqué SNTS Aubry. Une réunion extraordinaire du Comité d'entreprise a ensuite été convoquée le 28 janvier, à la demande des syndicats, mais trop tard. La direction en a, en ef
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