Aucun nouveau cas n'ayant été détecté dans l'Hexagone depuis le 23 mars. Chaque Etat membre de l'UE devra toutefois donner individuellement son feu vert aux importations. Et nombre de pays ferment encore leurs frontières au bétail français, comme l'Italie (jusqu'au 18 mai) et l'Espagne, ses deux principaux clients. La situation demeure donc critique pour les transporteurs d'animaux vivants actifs à l'international. En national, les trafics reprennent, eux, progressivement. « Grâce au transport vers les abattoirs, nous assurons 90 % de notre activité depuis le 15 avril. Mais après 6 semaines où nous avons enregistré une baisse de 50 à 70 %, nous accusons une perte financière nette de 500 000 F », explique Alain Ayrault, P-dg des Transports Ayrault (79), spécialisés dans l'acheminement de bétail. Avec la levée de l'embargo, la circulation des animaux vivants sur le territoire français est donc à nouveau autorisée. Mais elle
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