« Elle constitue une avancée très significative par rapport à celle soumise il y a un mois aux partenaires sociaux », indique Philippe Choutet, délégué général de l'UFT (Union des Fédérations de transport). Celle-ci prévoyait en effet que ces droits à compensation se déclenchent à partir d'un seuil de 60 heures de travail accomplies de nuit (entre 21h et 6h) sur une période d'un mois. Désormais, ils seraient ouverts dès la première minute d'activité professionnelle nocturne, donnant lieu à une majoration du taux horaire conventionnel (à l'embauche pour la catégorie concernée) de 10 % la première année et 15 % dès la deuxième. En revanche, le seuil de 60 heures serait maintenu pour l'ouverture de l'autre forme de compensation à savoir l'attribution de repos. Car, « l'octroi de ces derniers vise à compenser la pénibilité du travail de nuit qui n'apparaît pas dès la première minute d'activité » explique Philippe Choutet. Pour
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