Des experts ont en effet décelé deux défauts majeurs sur des Volvo FH 12, du même type que le poids lourd à l'origine de l'incendie. L'expertise de la société Fortis (compagnie d'assurance du camion mis en cause) a démontré que les « moteurs Volvo des tracteurs FH 12 sont atteints d'un vice de construction et sont susceptibles de s'enflammer ». Le constructeur conteste l'existence de ces deux dysfonctionnements qui concernent la protection de la prise d'air et l'étanchéité du cache culbuteur. « Nous sommes prêts à coopérer avec les autorités françaises chargées de l'enquête. Cette décision de justice, que nous attendions depuis longtemps, ne nous surprend pas, indique Alain Haud'huyze, directeur de la communication de Volvo France. A présent, nous aurons accès aux analyses techniques ce qui nous permettra de comprendre et d'argumenter notre défense ». La mise en examen du constructeur, la treizième dans cette affaire, avait été évoquée il y
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