Avec, en exergue, un message fort : « la FNTR veut rénover l'image des transporteurs routiers ». Certes, il s'agit, à travers cette action, de défendre le pavillon français. Certes, la FNTR comme les autres organisations professionnelles, souhaite caresser les pouvoirs publics dans le sens du poil en leur parlant d'environnement et de multimodalité. Mais surtout, il apparaît indispensable de rétablir le contact avec le grand public. Dans les années soixante-dix, les « routiers étaient sympas ». Pourquoi ne le sont-ils plus aujourd'hui et pourquoi n'arrivent-ils plus à le devenir ? Incontestablement, un fil s'est rompu. Il faut le renouer lentement mais sûrement. Les idées et initiatives ne manquent pourtant pas. Le geste de ces deux chauffeurs qui, cet été, ont bloqué l'Autoroute du sud pour sauver une petite fille, a fait rejaillir une saine bouffée d'émotions. La soirée du congrès de la FNTR a été consacrée aux actions que mènera la fédération vis-à-vis du Téléthon 2002, dans le prolongement de ce qu'elle a entrepris depuis plusieurs années maintenant. Lors des récentes Virades de l'Espoir, l'Unostra Paca s'est mobilisée. Enfin, de nombreux transporteurs ont mis à la disposition de la Croix-Rouge des camions pour acheminer les produits de première nécessité aux victimes des intempéries dans le Gard. C'est évidemment cette multiplication de gestes de solidarité qui permettra à la population de mieux comprendre le rôle du transport routier dans notre société. Il y a certainement une part de démagogie dans de telles initiatives. Mais ne rien faire serait encore pire.
Editorial
