Liberté d'entreprendre, où es-tu ?

Article réservé aux abonnés

Abonné à L'Officiel des transporteurs depuis la création de son entreprise en 1967, aujourd'hui retraité, Adrien Lepreux jette un regard sans complaisance sur l'évolution de la profession depuis 35 ans. A la lumière de sa propre expérience du métier.

Liberté d'entreprendre, où es-tu ? Qu'aurai-je fait comme métier si j'étais né 40 ans plus tard alors qu'on ne parle que d'argent, Bac +5, superficie de bâtiments logistiques ? Orphelin de guerre, appelé du contingent puis volontaire en Algérie, je suis engagé en 1959 par le propriétaire, assez âgé, de deux véhicules de 10 t de charge utile qui portent des plaques à l'avant et à l'arrière sur fond rouge « TD Charente ». Il parcourt les routes au bon gré de deux à trois clients, ne connaît ni temps de repos ni de conduite. Pour être chauffeur, il faut alors une santé à toute épreuve, être courageux, avoir des connaissances de mécanique et surtout être libre, sérieux et tolérant. Fin 1966, je fais l'acquisition d'un véhicule et d'une licence pour démarrer mon activité de transporteur sans autre formalité le 1er janvier 1967.

Esclave de mon entreprise.

La tarific

La suite est réservée aux abonnés

Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques

S'abonner

Cet article est réservé aux abonnés

Opinions

Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client abonnements@info6tm.com - 01.40.05.23.15